Mes 215 participations aux "366 obsolètes à prise rapide"
Le calendrier des différents mots est disponible ici.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
battologue : écrivain qui se répète.
En écrivant
Si, au jour d'aujourd'hui, il s’avérait vrai qu'une secousse sismique pouvait se prévoir à l'avance alors les habitants auraient plus de facilités à s'entraider mutuellement.
je devient un battologue capable de caser cinq pléonasmes dans une seule phrase.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
tantinet : une très petite quantité.
Dire que ce mot fait partie des obsolètes est un tantinet exagéré.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
peccavi : se dit de tout aveu qui coûte.
J'ai toujours préféré avouer une faute ou une erreur plutôt que m'embarquer dans des mensonges à n'en plus finir.
Je ne sais pas si c'est par honnêteté, par paresse de devoir monter une usine à gaz qui demeure cohérente quoiqu'il arrive ou par crainte de me perdre dans une spirale infernale et de devoir ajouter finalement un nouvel aveu à la liste des peccavi.
Pour ne pas tromper.
Pour ne pas me tromper.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
tardité : lenteur à apprendre.
Je dois vous avouer que je suis atteint depuis très longtemps d'une copieuse tardité.
Même dans les domaines que j'affectionne particulièrement (dont l'informatique, pratiquée en autodidacte). Cette lenteur à apprendre est masquée par le temps important que je peux y consacrer. Autrefois tard le soir et toujours tôt le matin quand la maisonnée dort, en solitaire et en toute discrétion.
Il semble que je cache bien mon jeu et ce depuis une soixantaine d'années...
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
forligner : dégénérer de la vertu de ses ancêtres.
Pour savoir si j'ai fait une action indigne de la vertu de mes aïeux, il faudrait d'abord que je la connaisse, cette vertu.
On dit souvent dans le monde des entreprises que le grand-père est fondateur, le fils continuateur et le petit-fils liquidateur.
Étant actuellement dans une phase troublée où je ne sais plus trop ce que je dois à mes ancêtres, je serais bien en mal d'identifier ce que j'aurais pu gâcher.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
endosse : toute la peine, toute la responsabilité de quelque chose.
Je suis le roi de l'endosse (pas très obsolète ce mot... Demande à ton banquier).
Il suffit qu'un proche évoque un problème, surtout technique ou méthodologique, pour que je cherche une solution. Au risque d'endosser une responsabilité qu'il ne souhaite pas forcément m'attribuer.
Déformation professionnelle ?
Faut dire que j'ai été technicien et/ou soutien informatique un paquet d'années. C'est à présent terminé. Cela fait sept ans quasi jour pour jour que je retraite paisiblement. N'empêche, je persiste à endosser au risque de plomber mon moral... et l'ambiance.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
matoise : qui a, comme le renard, la ruse et la hardiesse.
Pourquoi "matoise" et pas "matois" ?
A croire que les femmes sont seules à avoir ce regard de braise plein de ruse et de hardiesse. Je suis très beaucoup scandalisé.
Mais je vais devoir songer à me méfier dorénavant.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
cascaret : homme d’apparence chétive. misérable.
Avec une taille de 1,83 m
et un poids de 92 kg,
suis-je cascaret ?
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
sot-l’y-laisse : morceau très délicat qui se trouve au-dessus du croupion d’une volaille.
Mot pas du tout obsolète car utilisé régulièrement chez nous qui sommes de grands amateurs de volailles fermières.
Les sot-l’y-laisse de dinde peuvent remplacer très agréablement le veau dans une blanquette. Dans les même proportions.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
patarafe : assemblage de traits informes, de lettres confuses et mal formées.
Pour moi, l'écriture japonaise ne serait que patarafe...
Ce qui est faux en réalité. Totalement faux. Les amateurs de kanjis passent des années à maîtriser l'art de cette calligraphie complexe, magnifique et riche de sens. Avec ce gros pinceau tenu d'une étrange façon, qui peut caresser le papier ou s'écraser vigoureusement, donnant épaisseur, finesse et dynamisme au trait.
Bon, faut dire aussi que je n'ai pas encore digéré totalement le fait de m'être senti analphabète et illettré là-bas.
Du coup je suis partial et grognon.