17 février 2013 à 13h40 : sanglier dans la forêt de Chaux.
Je trouve que ce blog manque actuellement d'illustrations...
(et moi de sujets à photographier)
17 février 2013 à 13h40 : sanglier dans la forêt de Chaux.
Je trouve que ce blog manque actuellement d'illustrations...
(et moi de sujets à photographier)
Ce matin au réveil, je me suis d'abord rapidement colloqué devant l'ordinateur pour le démarrer. Puis, en attendant d'avoir la main, je suis allé me colloquer à la cuisine pour prendre mon médoc et préparer mon café. En attendant d'avoir mon jus, je n'avais plus qu'à me colloquer sur le siège des toilettes puis devant le lavabo.
A présent, colloqué face au clavier, avec la tasse de café à ma gauche et l'écran encore vierge devant moi, je cherche quoi dire de ce mot inusité.
Et rien ne vient.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Se colloquer : se placer.
Mais c'est qui, ce zozo bizarroïde ?
Un incapable d'aligner trois mots qui critique mon roman ? Un ignare de la technique qui démoli mon film ? Un engourdi du tympan qui déteste ma musique ? Un manchot du pinceau qui moque ma peinture ? Un atteint d'agueusie qui débine ma cuisine ?
J'arrête là ma litanie, deux citations bien troussées valant mieux qu'un long propos :
Et j'ose en final un "Le cri ?" tiquait Thésée... Mais la raie dit "ficile".
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Zoïle : mauvais critique ou critique envieux et méchant.
Aujourd'hui, je ne nommerai pas la femme qui de son mari découvre les frasques.
Aujourd'hui, je ne mentionnerai pas ce frileux miteux qui se couvre de frusques.
Aujourd'hui, je ne raconterai pas le repentir du peintre qui recouvre sa fresque.
Ni frac de cérémonie, ni fric à épargner, ni froc cachant l'essentiel,
Ni fax communicatif, ni fisc intéressé, ni foc d'un voilier bien gréé.
Aujourd'hui, ce sera plutôt le vent frisquet agrémenté de ce diminutif en "et" qui masque une bise hivernale, un peu frisque mais plus vive que pimpante.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Frisque : vif et pimpant.
Souvent les sables mouvants,
y compris sous-marins,
recèlent des dangers cachés
terriblement mortels,
effrayants, claustrophobiques
sournois et silencieux.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Syrtes : sables mouvants, très dangereux pour les navires.
Avoir une quinte d'atout est sûrement possible. Une quinte d'essence aussi. Quant à son quinte à soi, il faut que je vous raconte un truc plutôt amusant... Et puis NON, je ne veux pas. Je ne veux plus. Plus envie, là d'un coup ! J'en ai marre, j'veux ce paquet de bonbons. Tout de suite ! Immédiatement !
Caprice... c'est pas fini...
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Quinte : caprice, mauvaise humeur qui prend tout à coup.
Gné ?
D'abord, j'ai cru lire "insubmersible", puis "irascible". Ensuite, je me suis demandé pourquoi le marc serait inaccessible alors que le macvin est moins coûteux qu'on ne le crois. Et puis je suis allé jeter un œil sur mon dico en ligne favori.
J'aime tout particulièrement le côté "fleur bleue" de notre gentil organisateur pour proposer "immarcescible" le jour de la St Valentin.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Immarcescible : qui ne peut se flétrir, qui est incorruptible.
Ce matin dans le journal local :
Exclusif ! Drame chez les Mirovinben.
Le quartier bruisse d'une étrange rumeur. Madame X, qui les connaît bien, ne comprend pas ce qui arrive. "Des gens si gentils, si courtois, sans histoire". Monsieur Y, qui longe leur jardin pour aller surveiller son poulailler, est surpris. "Je n'aurais pu imaginer une chose pareille..."
Ces deux retraités, pourtant bien propres sur eux, rattrapés par la misère ?
Voilà ce qu'un pisse-copie, un miteux folliculaire, aurait pu écrire. Car ce matin il n'y a plus de graines de tournesol dans la mangeoire des mésanges.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Folliculaire : journaliste, au sens péjoratif.
Ravaudage, ce mot d'un autre âge. Ce mot positif qui fleure bon l'anti-gaspillage.
Mes grand-mères et ma mère donnaient une deuxième vie aux paires de chaussettes, ravaudaient les torchons et ne se résolvaient à jeter que quand fils de trame ou fils de chaine trop épuisés ne pouvaient plus accueillir de reprise. D'autres générations continuent. Quand c'est possible. Tout s'use tellement plus vite à présent.
Aujourd'hui, là, maintenant, il faudrait que ce mot ait une connotation négative avec ce rugueux "grossièrement". Ce sera "Non" : aujourd'hui j'ai besoin de pensées positives.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Ravaudage : besogne faite grossièrement.
Clous de charpentier trouvés dans la terre du potager