Hier, je suis allé aux funérailles du père de Zouzou...
Ceux qui me lisent régulièrement savent de qui je parle. Pour les autres, je suggère la lecture de ce billet.
Zouzou nous a quitté en mars 1980, sa maman il y a bientôt 2 ans. Et voilà que son père s'en est allé à son tour. Cérémonie poignante mais chaleureuse. Autant que des funérailles puissent l'être. Chaleureuse à leur image.
Comme c'est souvent le cas dans ces occasions, j'ai retrouvé des personnes que j'avais perdues de vue depuis longtemps. Et ça m'a rempli de joie. J'avais pensé tirer un trait sur cette période de ma vie. Non pas que j'avais honte ou que j'étais fâché. Juste parce que je croyais que c'était plus facile pour emprunter un nouveau chemin.
Ben finalement non.
Ne pas tirer de trait, ne pas fermer de porte. D'ailleurs la famille de Zouzou ne fermait jamais sa porte aux autres. Et je veux ici leur dire "Merci" pour tous ces moments partagés.
Je ne suis pas sûr qu'ils puissent lire ce blog depuis le Grand Balcon d'où ils doivent nous regarder s'agiter. D'ailleurs j'ignore si ce "Grand Balcon" existe. Par contre, je sais qu'ils vivent en moi depuis ma première vraie rencontre avec eux dans les années 1970.
1. par saperli, le mercredi 13 mai 2009 à 12h40 commentaire
sincères pensées
2. par Lomalarch, le mercredi 13 mai 2009 à 22h31 commentaire
Belle photo, belle émotion. Pensées aussi…
3. par Anthom, le jeudi 14 mai 2009 à 11h47 commentaire
Ta photo illustre parfaitement cette idée de "partance"...j'aime bien ce terme car il souligne l'idée que les êtres qui nous sont chers ne partent pas tout à fait!
4. par darcy, le jeudi 14 mai 2009 à 23h39 commentaire
Je dirai pareil, très belle photo qui illustre bien ton billet
5. par mirovinben, le lundi 18 mai 2009 à 06h48 commentaire
Merci à tous...
La photo est la numérisation d'une diapo prise en septembre 1979 alors que nous allions cueillir des champignons, Zouzou, son père et moi.
6. par jericho, le mercredi 20 mai 2009 à 21h36 commentaire
La photo est très belle. Et comme dit précédemment, elle correspond parfaitement au sujet. Ils quittent ce sombre chemin de l’existence pour se diriger vers des cieux d’une blancheur immaculée.