Sauf que...
à gauche : f/7 + 100 ISO,
à droite : f/32 + 2000 ISO.
Et là, tout change.
A gauche, la profondeur de champ est minime, la pomme se détache de l'arrière-plan flou, contrairement à la photo de droite où tout est plus net : le lichen des branches, la haie en arrière plan[1].
Exemple typique de gestion du "bokeh".
Effet collatéral : lors de l'optimisation des photos pour le oueb, il m'a fallu augmenter le taux de compression des photos où il y a plus de détails pour obtenir à peu près l'équivalent en octets (sans doute une drôle d'idée mais c'est pour la démonstration).
Il va sans dire que j'ai une... heu... "nette" préférence pour la photo de gauche.
[1]Pour mieux comparer les deux prises de vue, vous pouvez cliquer sur l'une des vignettes. Si Javascript est activé dans votre navigateur, vous obtenez l'affichage en pop-up de la même photo mais en plus grande taille. Vous pouvez alors passer de l'une à l'autre des deux photos en cliquant soit sur sa partie droite (pour la première), soit sur sa partie gauche (pour la seconde).
1. par Cunégonde, le samedi 30 octobre 2010 à 14h03 commentaire
Intéressant, tout est dans la gestion de la profondeur de champs. Je trouve d'ailleurs que cela est plus difficile et numérique qu'en argentique. Nous passons du net au flou, le dégradé existant en argentique n'est pas présent. En macro cette gestion est devenue compliquée.