Pour le reste, total dépaysement. Même si je me suis documenté, même en lisant les récits de mon frère, en écoutant Mme Mirovinben et Fils-Aîné. Moi qui veut tout comprendre de ce qui m'entoure, j'ai dû, parfois, un peu, lâcher prise.

Aucune compétence dans la lecture des kanjis, hiraganas et autre katakanas. Tous joyeusement mélangés dans la même phrase. Et puis, parfois, quelques mots d'anglais, quelques signalétiques en caractères rômaji, les seuls que mon neurone sait lire.

Ma grande hantise lors de nos déplacements dans la foule des gares, des carrefours et des marchés : perdre de vue Fils-Aîné et Ma-Bru. Et me retrouver bien désemparé avec, pour seule bouée, un morceau de papier avec l'adresse de l'hôtel et le numéro (japonais) de téléphone portable de Ma-Bru. Numéro à communiquer à la police au cas où pour appeler à ma place puisque je n'ai pas de GSM perso.

Sauf que ça n'est pas arrivé.


Les cartes facilitant la localisation des villes visitées.