Ce fut un prunier... Ce sera un perchoir pour les buses de passage.
Le prunier a un bois très cassant. Il suffit qu'une grosse branche bien fournie ait une forte prise au vent pour qu'elle risque la fracture.
Cet arbre avait 3 branches, une verticale et deux quasiment à l'horizontal et pointant vers le sud. La branche verticale qui était la plus importante et assurait une sorte de contrepoids aux deux autres n'a pas supporté un gros coup de vent mi-décembre 2011.
Après nettoyage de la plaie (coupure franche plutôt que déchirures comme ici), nous avons laissé le prunier en observation.
En deux ans, le feuillage fourni et les nombreuses prunes ont commencé à le faire se tordre au point de m'empêcher de passer dessous avec la tondeuse sans risquer d'être décoiffé voire de rayer le haut du crâne.
D'où une coupe radicale qui, si elle ne fait pas le bonheur de l'arbre, réjouira les rapaces intéressés par les campagnols vagabondant imprudemment dans les parages.
1. par marielouis, le mardi 04 novembre 2014 à 11h06 commentaire
C'est plutôt "au secours ! voilà la tronçonneuse" !
2. par mirovinben, le mardi 04 novembre 2014 à 12h48 commentaire
Le geste du prunier serait plutôt à interpréter en tant que "bienvenue" ou "vient dans mes bras" sauf qu'entre le geste et la réalité des faits, il y a comme une contradiction.
Ou alors considérer le "bienvenue" ou "vient dans mes bras" en un message destiné aux oiseaux qui cherchent un perchoir commode.
3. par Gilsoub, le mardi 04 novembre 2014 à 14h05 commentaire
Peut qu'au contraire cela lui permettra de repartir de plus belle
4. par Chamamy, le mardi 04 novembre 2014 à 15h51 commentaire
Moi,ce n'est qu'avec un sécateur que je suis dangereuse….
5. par Sacrip'Anne, le mardi 04 novembre 2014 à 16h39 commentaire
Ouhlala ça fait bizarre...
6. par Cunégonge, le mardi 04 novembre 2014 à 22h16 commentaire
Pourquoi tu l'as pas zigouillé en entier ?
7. par mirovinben, le mercredi 05 novembre 2014 à 06h01 commentaire
Gilsoub, je n'en suis pas sûr du tout mais j'aimerais bien.
Chamamy, un sécateur, ça limite un peu. Tu devrais essayer la scie ou (ce que je n'ai pas) la tronçonneuse.
Sacrip'Anne, ça me dérange d'avoir été obligé de faire ça et le résultat tel que je l'ai photographié m'attriste un peu.
Cunégonde, parce que j'ai le faible espoir qu'il veuille bien redémarrer au printemps.
8. par Niou, le jeudi 06 novembre 2014 à 11h21 commentaire
À première vue c'est une crucifixion !
J'ai comme l'impression que ton prunier va sortir de la photo, se jeter à mon cou pour demander l'asile agricole.
9. par mirovinben, le vendredi 07 novembre 2014 à 06h07 commentaire