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Le prunier a un bois très cassant. Il suffit qu'une grosse branche bien fournie ait une forte prise au vent pour qu'elle risque la fracture.

Cet arbre avait 3 branches, une verticale et deux  quasiment à l'horizontal et pointant vers le sud. La branche verticale qui était la plus importante et assurait une sorte de contrepoids aux deux autres n'a pas supporté un gros coup de vent mi-décembre 2011.

Après nettoyage de la plaie (coupure franche plutôt que déchirures comme ici), nous avons laissé le prunier en observation.

En deux ans, le feuillage fourni et les nombreuses prunes ont commencé à le faire se tordre au point de m'empêcher de passer dessous avec la tondeuse sans risquer d'être décoiffé voire de rayer le haut du crâne.

D'où une coupe radicale qui, si elle ne fait pas le bonheur de l'arbre, réjouira les rapaces intéressés par les campagnols vagabondant imprudemment dans les parages.