Franck préfère que l'on parle aujourd'hui du rapetassage d'un texte plutôt que celui d'une vieille chaussette. Soit.
Donc, comme à chaque fois, je pianote frénétiquement au rythme de mes pensées. Mots en vrac, propos alambiqués, syntaxes approximatives, ne rien omettre. Ensuite nombreuses relectures. Comme à voix haute mais muet. Pour trouver un rythme. Et je remplace, déplace, supprime. Beaucoup. Marche avant, marche arrière.
Comme une des consignes est de ne pas dépasser les 100 mots, j'élague enfin. C'est douloureux mais je réalise que c'est franchement jouissif.