Il paraît que je suis un grand bavard atteint d'incontinence verbale.
Voilà.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Faconde : facilité à parler, fécondité de paroles.
Il paraît que je suis un grand bavard atteint d'incontinence verbale.
Voilà.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Faconde : facilité à parler, fécondité de paroles.
Je relis actuellement mes vieux albums de Tintin.
Tout gamin, "Le sceptre d'Ottokar" occupait déjà une place à part.
Franck préfère que l'on parle aujourd'hui du rapetassage d'un texte plutôt que celui d'une vieille chaussette. Soit.
Donc, comme à chaque fois, je pianote frénétiquement au rythme de mes pensées. Mots en vrac, propos alambiqués, syntaxes approximatives, ne rien omettre. Ensuite nombreuses relectures. Comme à voix haute mais muet. Pour trouver un rythme. Et je remplace, déplace, supprime. Beaucoup. Marche avant, marche arrière.
Comme une des consignes est de ne pas dépasser les 100 mots, j'élague enfin. C'est douloureux mais je réalise que c'est franchement jouissif.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Rapetassage : corrections successives dans un texte.
Je ne sais pas trop ce que signifie "mener la vie de château".
Si c'est vivre comme un château-fort avec un donjon fièrement dressé... N'étant ni priapique ni exhibitionniste : non merci. Si ça consiste à faire la fête tout le temps, jouer au flagorneur et pisser derrières les tentures d'un palais du XVII°, je préfère ma tranquillité et mes toilettes en porcelaine.
Par contre, si c'est vivre à Castelnaudary pour son cassoulet ou à Château-Chalon pour son vin jaune... Castelliser ? Pourquoi pas...
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Castelliser : mener la vie de château.
Mme Mirovinben, quelque soit la tâche qu'elle accomplit (hier origami, aujourd'hui découpe du poulet dominical, peut-être demain reprisage d'une chaussette), procède toujours avec vénusté. Des gestes gracieux, élégants, efficaces et précis.
Comportement sans doute lié à son passé d'infirmière aux gestes doux et méticuleux, aux piqûres indolores. J'aime la voir faire. Moi qui suis un peu speedé, sec, souvent pressé d'en finir et pas forcément détendu lorsqu'elle me regarde gesticuler.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Vénusté : grâce, élégance.
Mais quel est ce point blanc à la cime du cerisier ?
(photo prise depuis le balcon avec objectif 60 mm)
Aujourd'hui, j'ignore ce qu'a fait Matthieu pour prêter le flan à tant de critiques...
D'abord il perd un "T". Ensuite, comme ces cailloux quelconques transformés par l'impétuosité des flots en galets extraordinaires, sa "face" est devenu "fesse". Une usure qui gommerait le sens originel et assez neutre pour ajouter de l'intérêt en évoquant une partie de l'individu généralement charnue et parfois charmante.
Prêter, usure et intérêt... Un vrai truc de face de Matthieu fesse-mathieu !
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Fesse-mathieu : usurier sordide, homme qui prête sur gage.
Aujourd'hui, je suis face au mot obsolète du jour comme une poule devant un couteau.
Céladon ?
Je le prends, le triture ( = "c'est donc là"), le retourne ( = "don lassé"), fouille le oueb pour en chercher le sens. Misère et stupéfaction : plusieurs définitions hétéroclites. Dont celle imposée aujourd'hui : "Couleur vert pâle légèrement grisé (...)".
Donc une couleur poétiquement désignée par un #83A697 très numérique.
#83A697
Pas vraiment de celles que mon jardin en hibernation me propose aujourd'hui avec ses verts pisseux et ses arbres rouillés.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Céladon : vert pâle tirant sur la couleur du saule ou de la feuille de pêcher.
Franck propose un défi "textuel" que j'ai très envie de relever.
Peut-être en ne respectant pas scrupuleusement les règles, peut-être avec parfois des morceaux d'imagination dedans, peut-être en "oubliant" certains jours qu'il y a un mot qui m'attend. Peut-être vais-je me lasser. Peut-être pas.
A partir de ce midi maintenant, un mot obsolète chaque jour. Et un nouveau mot-clé pour ranger tout ça : Mobsolète.
Quand je consulte la grille des programmes télé que mon hebdomadaire favori propose sur son site, je constate qu'il range "Les ch'tis à Las Vegas" dans la rubrique documentaire. Ah ?